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lundi 22 août 2011

Bâtir le développement futur sur de nouveaux référentiels

Aujourd'hui, beaucoup d'entreprises  restent encore méfiantes à l'égard de la problématique de développement durable. Tout au plus, font-elles de la communication externe sur ce sujet, mais nombre d'entre elles n'ont pas véritablement intégré les principes de la soutenabilité (corporate sustainability) au sein-même de leur organisation, car elles y voient une menace pour leur "business model" (et donc leur rentabilité).

Le modèle économique contemporain sous pression
Le concept de développement durable reste encore moyennement accepté et assimilé dans les milieux économiques, car synonyme de remise en cause de l'économie de marché et par conséquent du profit. Est-ce raisonnable d'ébranler le seul modèle économique (le capitalisme) qui a résisté et su apporter une prospérité à ceux qui l'ont mis en application, alors que l'on a assisté à l'effondrement des autres thèses économiques qui promettaien elles ausi le bonheur à tout un chacun ?
Notons toutefois que le modèle libéral vit actuellement des moments difficiles - comme le témoigne la chute estivale des marchés financiers - qui devrait inciter plus que jamais (!) a apporter les nécessaires adaptations.

Le développement durable en appelle à la responsabilité du système économique pour deux raisons :
- 1) Internalisation des coûts externes : depuis la Révolution industrielle, le développment économique a ignoré (ou négligé) les répercussions environnementales qu'il engendrait. Le développement durable entend intégrer dans tous ls projets et activités économiques, les coûts éventuellement nécessaires pour la préservation de l'environnement.
- 2) Le concept et modalités de création de richesse : l'accumulation sans fin des richesses dans le modèle libéral trouve ses limites dès l'instant que l'on prned en considération le capital naturel qui la planète met à la dispostion de l'humanité. Ce capital naturel est lui-même limité, et toute atteinte à son intégrité est une menace pour la créaton future de richesse. Il devient nécesaire de prendre en considération cet aspect, si l'homme veut assrer sa prospérité.

L'entreprise : terrain idéal d'expérimentation de nouvelles pratiques ?
Dnas ce contexte, l'entreprise parviendra difficilement à imposer un nouveau concept de produits/services respectueux de l'environnement, si celui-ci est plus cher que les offres traditionnelles concurrentes ... Sauf à adopter une approche de type alarmiste, consistant à générer un climat de peur chez le consommateur. Il risque fort qu'une telle stratégie n'entraîne un effondrement de la consommation, par crainte de l'avenir, ce qui produirait l'effet complètement inverse à la politique de responsabilité à mettre en place.

Il semble aujourd'hui relativement illusoire de vouloir imposer un produit/service à caractère authentiquement durable, via la même stratégie commerciale que pour n'importe quel produit (le traditnonnel mix des 4P : produit, prix, place, publicité), car on ne peut raisonner en matière de développement durable, comme dans un schéma économique claissque.

Toute politique engagée en matière de soutenabilité impliquerait de redéfinir les règles de comportement individuel à l'intérieur de la communauté à laquelle il appartient, ainsi que les principes d'interraction entre l'homme et son environnemental naturel.
Pour reprendre la terminologie usuelle des professionnels du management, l'homme est actuellement assimilé à du capital humain - tout comme les ressources énergétiques que nous utilisons sont du capital écologique. L'emploi du mot "capital" trouve ici tout son confort d'utilisation, car il a indubitablement une connotation financière qui sous-entend l'accumulation matérielle.
Les indicateurs de croissance économique tels que le PNB (produit national brut) - ou GNP (gross national product) - ne reflètent absolument pas le degré d'expansion du bien-être individuel à l'intérieur du cadre de vie habiutel de chacun.


Einstein disait qu'un problème ne peut être résolu par celui qui l'a engendré. Il semble bien que nous ayons aujourd'hui des difficultés à propager de nouveaux référentiels. Toute tentative d'encadrement du concept de développement durable à l'intérieur du cadre et des indicateurs économiques actuels restera vaine. Cela reviendrait à vouloir évaluer le degré de performance de l'entreprise en matière de sécurité au nombre d'accidents survenus sur une année, plutôt qa'aux mesures de précaution mises en place (formation, sensiblisation, etc ...).
On ne peut construire et évaluer les résultats d'une politique sans de bons de indicateurs.

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