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mercredi 28 avril 2010

Chacun de nous ne demande qu’à en savoir plus …

Tea break ... - Hanoï, Vietnam - June '09






Lors de mon séjour au Vietnam, en décembre 2009, j’écrivais à ma femme, que je ne parvenais pas à m’habituer à l’intensité de mes voyages de suivi de projets. A chaque fois, c’est une « claque dans la figure » que je reçois, tant le décalage est grand entre nos « conversations de salon » dans le cadre de certaines réunions ici à Luxembourg … et la réalité du terrain. C’est très déstabilisant !! (au point d’avoir envie parfois de tout abandonner … réflexe naturel de repli)

Mon voyage de décembre dernier fut particulièrement difficile, car en l’espace d’une semaine sur place :
- j’ai fait du trekking dans les zones montagneuses du Nord-Vietnam, à la frontière laotienne, pour atteindre des communautés ethniques que j’assiste dans le cadre d’un projet de soutien communautaire impliquant des services financiers ( microfinance) et non-financier (formation et assistance technique).
- j’ai eu une réunion de travail chez Binhminh à Hanoï, MFI de bonne réputation au Vietnam et à l’étranger
- j’ai rencontré les instances officielles de la microfinance pour discuter d’un programme de formation
- enfin, j’ai me suis entretenu avec des experts indépendants … pour avoir justement un avis indépendant sur l’industrie de la microfinance en Asie.

Ce genre d’expérience bouscule nos pensées, nous fait parfois perdre pendant un instant tous nos repères (c’est l’effet « grand huit » des fêtes foraines) et remet sans cesse en cause les théories que nous lisons ou débattons sur notre continent.
Oui ! Il est nécessaire de communique et restituer ce feedback du terrain chez nous, ici, dans nos cercles et dans nos réunions de travail, à l’occasion d’évènements tels que des conférences, des « corporate events ».
J’accepte bien volontiers d’être speaker pour témoigner, expliquer par l’exemple, poser les bonnes questions. Cette option sera prise en considération en 2010.

A l’étude également, des voyages sur le terrain, par petits groupes (incluant visites de programmes, rencontres avec des professionnels et représentants locaux de la microfinance) à l’attention de banquiers, financiers, investisseurs luxembourgeois avertis, faisant preuve de curiosité.
Il faut définitivement faire un travail de découverte et de sensibilisation.